Saitama, à ne pas rater

Après vous avoir entraîné à la découverte de Niigata il y a deux semaines puis celle de Fukui la semaine dernière, nous partons, toujours au Nord de Tokyo, pour Saitama, une région sans conteste à découvrir et où j’ai déjà prévu de revenir, ne serait-ce que pour y goûter à la douceur des jours.
Saitama
Cette région est très proche de Tokyo, toujours au nord de la capitale, accessible en train bien sur, en bus et en voiture car elle n’en est distante que de 25 kilomètres. Sa proximité de Tokyo aurait pu la réduire à n’être qu’une zone résidentielle tokyoïte. Mais elle ne se résume pas si brièvement.

Infos générales sur Saitama
Économiquement, cette région tire ses ressources d’industries comme le ciment ou les appareils électriques. Donc, si le tourisme industriel vous intéresse… Moi, je vous propose d’autres découvertes.
Takayama
Cette petite ville vous plongera dans le passé, à condition d’oublier la vision des smartphones, appareils photos et autres caméscopes. En réalité, il est facile de se laisser prendre par la magie du lieu. Certes, beaucoup de magasins de souvenirs sont rassemblés dans la rue principale. mais la variété des souvenirs locaux est telle que même y traîner sera une jolie expérience.
Puis, avec un peu de chance ou d’organisation, au printemps et à l’automne, cette ville devient le théâtre animé de défilés haut en couleurs et en musique. tambours, danseurs masqués, marionnettes, cloches ou chapeaux ornés de plumes d’oiseaux envahissent les rues. ne pas craindre la foule toutefois pour y assister. Et la nuit venue, des centaines de lanterne illuminent le ciel.

Shirakawago

Partons dans les montagnes à la découverte de ce joli village perché tout là-haut. L’hiver, il est totalement isolé et attend sagement la fonte des neiges. Pourtant ce village est classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1995, grâce à ses maisons traditionnelles construites dans le style gassho-zukuri. Leur particularité ? Leur toit de chaume en forme de triangle pentu, comme des mains en prière (gassho), afin de supporter le poids de la neige, très abondante dans cette région. Ce sont de grandes maisons de 18 m de long sur 10 m de large sur quatre niveaux, où plusieurs générations vivent ensemble. Le dernier niveau est traditionnellement réservé à l’élevage de vers à soie.

Ces toits en chaume doivent être refaits tous les 20 ans. Le coût en est très élevé mais l’Unesco prend en charge 90 % de la facture. J’ai eu la chance, lors de mon passage, d’assister à une réfection de toit. Si cela vous intéresse, la petite vidéo en dessous est là pour vous.
Faux et usages de faux


Non, je ne vous parle pas de faux-monnayeurs mais d’un art plus amusant. Vous avez sans doute remarqué dans les devantures de restaurants asiatiques des plats en présentation qui jamais ne flétrissent ni se périment. Comment est-ce possible ? Simplement parce que ces plats sont des faux, des imitations très bien réalisées. Et j’ai eu la chance de tester la fabrication d’une laitue… en cire. Où ?
Dans la petite ville Gujo-Hachiman se trouve 80 % de cette industrie, Asahi Food Samples Ltd où vous aussi, vous pourrez tester la cire et admirer les réalisations présentées.
Et une petite vidéo pour vous. Et pour info, ma salade a été fort réussie.
Conclusion sur Saitama
Et voilà, notre petite balade japonaise est terminée pour cette fois. Nous y retournerons, je vous le promets et nous vous rapporterons plus d’infos, plus d’images, plus d’anecdotes encore.
Les photos et les vidéos de cet article vous donnent-elles envie de vous y rendre ?
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