Niigata, vous connaissez ?

Comme vous le savez déjà si vous nous suivez sur Facebook, j’ai eu l’immense plaisir d’être invitée au Japon au mois de novembre dernier par des offices du tourisme locaux pour y découvrir des régions peu touristiques mais fort intéressantes. Pendant trois semaines, je vais vous conter ce que j’ai apprécié, ce qui m’a intriguée, ce qui n’a pas titillé mon intérêt ainsi que les lieux à approfondir lors d’une prochaine escapade dans ce pays, que je souhaite proche, je vous l’avoue. Et je commence aujourd’hui avec la région de Niigata.
Généralités sur Niigata
Le Japon se situe à quelques 9 850 kilomètres à vol d’oiseau de la France, soit en avion et en vol direct à 11h15 minutes et quelques 8 heures de décalage horaire en hiver. Il y a quelques semaines vous avez découvert sur ce blog le premier Top 10 des faits insolites et peu connus sur le Japon. Pour débuter la Nouvelle Année 2017 avec le sourire, vous avez eu droit à un second Top 10 .
Et il y a tant à dire et à découvrir sur ce pays lointain qu’un troisième TOP 10 est en préparation avec, de nouveau, 10 faits insolites uniquement connus des Japonais et des fans inconditionnels.
Niigata
Assez parlé généralités. Partons pour la région de Niigata. Cette région, située à environ 250 kilomètres au Nord de Tokyo, est facilement accessible par le train, le fameux Shinkansen dont je vous reparlerai dans un instant.

Infos générales
La région est surtout agricole et est la principale productrice de riz du Japon. Quand on connaît l’importance du riz pour les Japonais, ce point est primordial. On trouve ensuite l’horticulture (surtout des tulipes. Concurrencent-ils les Pays-Bas dans ce coin du globe ? je n’ai pas trouvé la réponse) et enfin l’industrie du métal.
Très intéressant. Mais pour les touristes, hum ?
Qui dit riz, dit saké.
Et je vous renvoie à l’excellent article paru fin 2016 sur ce sujet. Donc, comme nous, commencez par visiter une brasserie de saké. Comme vous le savez peut être, « saké » n’est pas le terme japonais adéquat pour désigner l’alcool de riz japonais. On devrait dire nihon-shu (日本酒). Je vous conseille de visiter une brasserie artisanale comme celle de Kimi no I Shuzo. Le personnel est adorable, l’ambiance unique et vous apprendrez beaucoup sur le saké et ses secrets.

Qui dit Niigata dit Shinkansen.
Si vous vous intéressez un tant soit peu aux trains grandeur nature, ne ratez pas le musée du train de Omiya. Dedans, les différentes évolutions de train dont ce fameux Shinkansen, TGV japonais et certains sont très réussis. Le personnel sera ravi d’échanger avec vous et de répondre à vos questions.
Et si, en plus, vous dîtes être Français… J’ai eu l’impression d’être considérée comme si j’étais responsable de cette merveille technologique. Flatteur mais déroutant. Un conseil : ne ratez pas l’expérience de ce train confortable (oui, plus que le nôtre) dans lequel passent de gentilles dames proposant nourritures et boissons sans que vous ayez à vous déplacer.

Un petit château en ruine dans un beau parc ?
Dirigez vos pas vers Joetsu et son Tanaka park. Une petite incursion dans l’atmosphère médiévale. Bien qu’il soit impossible de visiter le château, l’ambiance créée par ce parc est des plus romantiques. Ce qui laisse imaginer le succès rencontré lors de la célèbre floraison des cerisiers au printemps.


Et les temples alors ?
Impossible de quitter cette région sans au minimum se rendre au temple Rinsenji. Pour son origine bien sur puisque sa construction a été commandée par Uesugi Kenshin, samouraï de l’époque Sengoku (1467-1590). Mais pas uniquement. En effet, le lieu, même en dehors des considérations historiques et romantiques liés aux légendes entourant les samouraïs, est de toute beauté. Derrière le temple, à flancs de coteau se trouvent les tombes de différentes familles de samouraïs. Et il n’est pas rare de croiser des Japonais venus se recueillir sur les tombes de ceux dont ils se sentent proches.




Anecdote : à ne pas lire si vous n’avez pas l’esprit romanesque
K., deuxième garçon de la famille, libre de choisir son destin, est allé au temple pour devenir moine. Sa vocation ne devait pas être évidente car, bien qu’il ait étudié de 7 à 14 ans, les moines lui ont fermement montré le chemin de la sortie, convaincus plutôt de son tempérament combatif. K. a obtenu l’accord de son père pour étudier le combat et il est donc devenu samouraï. Il ne s’est jamais marié.
Certains émettent l’hypothèse d’un chagrin d’amour adolescent ; d’autres parlent d’un être asexué ; d’autres encore pensent qu’il était gay non pratiquant. Quant aux derniers, ils supposent qu’il vivait une relation particulière avec un autre samourai, ce qui n’avait rien d’exceptionnel pour l’époque. Pour en savoir plus sur l’amour aux temps des samouraïs, suivez ce lien.

Conclusion provisoire sur Niigata
Et voilà, c’est fini pour cette semaine. Qu’avez-vous pensé de cette petite balade dans la région de Niigata ? Moi, je sais que je vais y retourner. Mon séjour y a été si court ! Les photos vous donnent-elles envie de vous y rendre ? Pensez à nous laisser vos commentaires, vos remarques pour améliorer nos articles, ce que vous avez aimé ou moins aimé.
Et dîtes-nous si cet article vous donne envie d’y aller. Merci à vous !

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3 commentaires
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