Tour du monde Seniors

Bonjour. Après Antigua, nous avons eu la chance de visiter Panajachel, un des lieux incontournables du Guatemala. Nous allons partager avec vous les bons coins, les lieux à ne pas rater et même notre adresse préférée pour se restaurer.

Quelques mots sur Panajachel

Panajachel

Située dans la région des Hautes Terres au panorama époustouflant, la ville se niche auprès du lac Atitlan et est un excellent point de base pour visiter les lieux alentours.

Pourquoi y aller ?

Panajachel n’est pas qu’une bourgade truffée de touristes, impatients de visiter ce lieu et de s’en aller ailleurs. Sa situation au bord du lac Atitlan est un atout monumental pour sa découverte, tout comme l’accès aux petits villages disséminés sur ses rives.

La ville peu étendue, permet des promenades très facilement à pied. Attention cependant, si l’une des rues principales est quasiment piétonne, la circulation sur l’autre traversante est bien différente.

De nombreuses excursions et visites sont possibles, dans la ville comme dans ses alentours.

Les écoles de langues qui y ont élu domicile sont réputées. pour ceux qui possèdent le luxe du temps, tant qu’à apprendre une nouvelle langue, pourquoi ne pas le faire dans ce cadre largement secondé par la richesse des alentours ? J’en reparlerai dans cet article.

Quand y aller ?

La meilleure période pour le Guatemala en général est la saison sèche de novembre à février : températures douces, pluviométrie basse et luminosité extraordinaire. Ici vous pourrez profiter en prime d’un lac dont les limites sont les bords parfois abruptes d’une immense caldeira sur le flanc desquels se sont fixés villes et village voisins.

Pour Panajachel comme pour beaucoup de lieux au Guatemala, la Semana Santa à Pâques est la période la plus courue, celle qui attire les foules et permet d’assister aux processions religieuses. Mais les hôtels font le plein (réservation obligatoire) et les prix sont au plus haut.

A savoir :

La monnaie est le quetzal mais le dollar est accepté partout ou presque. On vous demandera régulièrement si vous payez en quetzales ou en dollars. Mais ne vous inquiétez pas de toute manière, vous paierez !

Beaucoup d’agences proposent les mêmes tours ou circuits sur le lac avec les mêmes prestations et prix. Choisissez votre préféré au feeling. Envie de faire des courses ? Un supermarché se trouve vers la sortie de la ville en direction de Chichicastenango.

Que voir en deux jours à Panajachel

Le premier jour

  1. La ville en elle-même ne déborde pas de charme. Vous pouvez vous y promener et y retrouver l’ambiance d’une villa touristique avec les mêmes boutiques de souvenirs, les vendeurs qui alpaguent les éventuels clients tout en évitant de vous faire écraser par les nombreux moto taxis, voitures et bus.
  2. Puisque vous êtes là, baladez vous sur le bord du lac en évitant les sollicitations des propriétaires de bateaux, sauf si vous le souhaitez. Et là, profitez de la vue sur le volcan secondaire qui ajoute sa silhouette en bordure de l’immense caldeira, le ballet des pêcheurs… Une vue idyllique sans conteste possible.
  3. Les restaurants sont nombreux et excellents. Demandez conseil à votre hébergeur. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Sachez aussi que vous pouvez demander à emporter vos restes. Vous ne choquerez personne car les portions sont souvent conséquentes. Notre préféré est un restaurant uruguayen Guajimbos sur la calle Santander.
  4. Envie de rencontres animalières ? A vous la Réserva Atitlan. Prenez la direction de Chichicastenango puis 200 m après le supermarché, la petite route à gauche indiquant Reserva Atitlan. L’entrée est payante (quelques dollars). Comptez une heure pour les balades sur les ponts suspendus, la cascade et les chemins avec un détour par la Serre aux papillons. Tout comme nous, vous pourrez y rencontrer des singes araignées très discrets mais non moins impressionnants voire carrément fascinants ainsi que des coatis. Il y a des barrières mais les animaux s’en moquent, surtout les coatis habitués à ce que les visiteurs leur apportent des bananes. Vous pouvez y rester le temps que vous souhaitez.
  5. Et le soir, privilégiez un restaurant en bord de lac pour y admirer le coucher de soleil sur le lac.

Le deuxième jour

L’incontournable tour du lac Atitlan. Selon le circuit choisi, vous aurez la visite guidée ou libre. Peu de différences entre les deux sauf le prix. Vous avez choisi ? Prenez vos baskets car tous ces villages en bord de lac partagent une particularité : ils sont bâtis sur des pentes.  Nous commençons la visite :

San Marcos de la Laguna

Touristes et expatriés vivent dans la partie basse, luxuriante et animée alors que les indigènes préfèrent occuper les hauteurs. Pourquoi ? Disons que les indigènes conservent la mémoire des crues du lac et de ses effets dévastateurs. Le niveau du lac augmente par à coups et les maisons construites sur ses rives se retrouvent régulièrement inondées, voire sous l’eau. Leurs origines en lien à des phénomènes volcaniques demeure hypothétique.

Ce village est parfait pour les fans de médecine douce, de yoga, de nourriture locale et végane. Il est possible de se baigner dans le lac, de suivre des cours d’espagnol. Une formation de développement personnel commence chaque mois à la plein lune avec trois séances par jour Et si vous êtes présents lors des équinoxes ne ratez pas les cours de méditation solaire, indispensables après avoir suivi les cours de méditation lunaire. San Marcos me parait une excellente destination pour des personnes recherchant un lieu de retraite et de méditation hors de l’Inde.

San Juan de la laguna

Ce village est dirigé par les femmes mayas qui se sont réunies en coopérative. Ayant fait le pari de la qualité, elles produisent de très beaux tissus et peintures, des cafés et chocolats d’exception. Les prix sont élevés et justifiés. Gratuitement, vous pouvez apprendre la fabrication de tissus avec de vieux métiers à tisser artisanaux, découvrir différentes variétés de café ou déguster du chocolat bio pur 100%.

San Pedro de la laguna

Dans ce village, vous pouvez prendre 1 taxi-moto qui vous emmènera jusqu’à un mirador avec une vue incomparable sur les volcans se reflétant dans le lac Atitlan. Du café sauvage pousse un peu partout sur les hauteurs. Là aussi les écoles de langues pullulent car les habitants possèdent la caractéristique de parler lentement.

Santiago Atitlan

Cette ville a la réputation d’être la plus étendue et d’héberger des indigènes parlant 22 idiomes différents. Le seul moyen de se comprendre entre eux est d’utiliser l’espagnol, la langue du colonisateur. Sur les rives du lac, des lavandières travaillent à quelques mètres de petites embarcations rudimentaires et typiques indigènes. Il est apprécié par les locaux une certaine retenue respectueuse des différences culturelles.

Ne ratez pas l’église érigée il y a 400 ans, le marché rural, le mirador (pensez aux mototaxi pour économiser vos jambes).

S’il y a une visite à ne pas rater, vraiment pas, c’est d’aller à la rencontre de Maximon, l’esprit maya âgé de plus de 500 ans. L’entrée ne coûte que 2 quetzales (0,24 euro) et 10 quetzales pour prendre des photos. Maximon est un parfait exemple de syncrétisme entre la religion maya et la religion catholique. Il change de maison chaque année. La nouvelle famille qui en aura la charge est désignée deux mois avant la date officielle de changement. C’est un très grand honneur d’être choisi ; cela indique une famille honorable et responsable. L’argent des entrées sert à l’entretien de Maximon : fleurs, surveillance et le reste. Car Maximon boit énormément et fume tout autant.

Dernière particularité de cette ville : la guerre civile n’y a duré « que » 10 ans au lieu des 30 ans partout ailleurs. Un monument proche de l’église rappelle cette période troublée et malheureuse.

Conclusion provisoire

La prochaine fois, je vous parlerai de Chichichastenango, haut lieu de culture maya. Je vous dirai pourquoi y aller et qu’y voir. En attendant, si vous êtes curieux d’en savoir ou d’en voir plus, je vous suggère de visionner notre vidéo sur notre séjour à Panajachel

A bientôt et merci de nous lire

Solange

Solange

Seniors, les voyages continuent. Nous avons l'âge de nos rêves. Le temps nous appartient et nos voyages s'étirent à notre gré

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