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Voyager en temps du Covid 19 : possible ou pas ?

Avant, dans le temps d’avant le Covid 19, c’était simple. Je me renseignais –un peu- sur une destination. Je vérifiais deux trois trucs : pas d’épidémies en cours, pas de guerre, pas de lieux fortement déconseillés aux voyageurs et vogue la galère.

Je ne sais plus voyager. Voilà, c’est dit, c’est noté, c’est acté.

Puis il y a eu le Covid 19. Oui je ne parviens pas à le féminiser. Dans mon esprit un mot se terminant par id ne peut être féminin. Mais revenons à nos moutons voyageurs.

Covid 19
Je ne sais plus voyager

Nous étions au Panama quand de nombreux pays (dont le Panana) ont décidé de fermer leurs frontières. Confinement, horaires stricts, surveillance policière, inquiétude pour nos proches… Rentrer auprès de nos familles en France nous est apparu comme la meilleure décision. J’ai remisé mes envies de voyage pour plus tard.

Comme beaucoup d’entre nous, dès que possible, nous avons visité la France, à pied, en vélo, en voiture. La Vélodyssée, l’Auvergne, le Périgord…

Et le Covid, s’est installé, a pris ses aises et dicté ses conditions : confinement, déconfinement, vaccination ou exclusion, etc

Et le voyage bon sang ?

Il est devenu incorrect d’avouer combien les voyages hors France me manquent. Ne plus entendre parler français, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures, de nouvelles habitudes. Quand j’ose m’exprimer sur ce sujet, on me rétorque que la France regorge de merveilles et qu’il est idiot de souhaiter s’en échapper pour parcourir le monde.

Certes, la France est belle et en quelques décennies sur Terre, je peux le confirmer. Ah, l’Aveyron, la grotte de Lascaux ou la côte atlantique à vélo.

Les voyages lointains me manquent toutefois. La France, je pourrai continuer à la parcourir quand je serai en moins bonne forme, ne supportant plus les décalages horaires ou les conforts approximatifs.

Après deux années de Covid, je crains surtout de ne plus savoir voyager.

Pourquoi ?

Je choisis une destination… disons la Corée. Ah non, pas la Corée. Aucune envie de me retrouver bloquée dans un hôtel à touristes en cas de résurgence de l’épidémie. La Grande Bretagne ? J’en sors, avec un exemplaire tout neuf de Covid. Oui, malgré mes trois vaccinations.

En fait, le Covid joue avec mes craintes comme s’il jonglait avec une grenade. La dégoupillera-t-il ou pas ?

Je n’ai aucune envie de renoncer aux voyages MAIS je n’ai pas envie de revivre un confinement à l’étranger, à m’inquiéter pour mes proches sans pouvoir les aider en cas de besoin.

Alors, j’attends. Je feuillette des guides de voyages. Je me projette peu. Je change de direction tous les trois jours. Je procrastine.

Suis-je la seule dans ce cas ? Vous-même, comment avez-vous réglé la question du voyage avec Mr Covid (oui, j’insiste) ? Vous l’ignorez et continuez comme avant son arrivée ? Vous ne voyagez plus qu’en France ? Vous vous en moquez, vous allez depuis plus de 20 ans retrouver vos amis d’enfance dans le même coin ?

Et les autres, comment font-ils ?

J’aimerais savoir comment vous gérez cette période sur le plan voyage/Covid.

Pour commencer, j’ai demandé à plusieurs blogueurs voyages comment ils s’adaptaient à la situation.
Et voici leurs réponses.

Pour info :

Je n’ai pas classifié leurs réponses du style : « non, le Covid n’a rien changé dans ma vie » à « le Covid a tout bouleversé ». Leurs réponses sont bien plus nuancées. Je me suis contentée de les ajouter dans l’ordre reçu.
Ainsi, vous pourrez savoir qui a rendu sa copie en premier ou en dernier !

Julien de Twalo.fr

Quelques jours avant l’annonce de la gravité du Covid et donc du premier confinement, je venais de déposer mon passeport au consulat d’Afrique du Sud à Paris afin d’y obtenir un visa pour passer un an dans ce beau pays. D’abord optimiste, j’ai ensuite compris que ça allait durer et le consulat n’a d’ailleurs pas tardé à me renvoyer mon passeport, sans le fameux visa…

Après quelques mois de patience à visiter un peu plus la France, l’envie de repartir était de plus en plus forte mais les restrictions des différents pays restaient importantes.

Seuls quelques pays permettaient d’y rentrer facilement. C’était le cas de la Tanzanie, un pays qui a choisi de ne jamais fermer ces frontières et même d’ignorer le Covid.

Je rêvais d’y aller depuis longtemps et d’autant que mes enfants ont grandi et ils ont l’âge de profiter d’un safari. Nous sommes partis vers cette belle destination à 4 (ma femme, mes 2 garçons de 6 et 8 ans à l’époque et moi-même) fin octobre 2020. Au programme: le lac Natron avec une rencontre des Masaïs, des safaris bien sûr au Ngorongoro et à Tarangire, un peu de vie locale près du Kilimandjaro et enfin du farniente à Zanzibar!

Un superbe voyage d’autant que nous étions quasiment les seuls presque partout. A ce jour, c’est toujours une des destinations les plus ouvertes en terme de « restrictions » Covid.

Après ce beau voyage, le Covid se calmant un peu sous l’effet de la vaccination, nous avons voulu relancer notre projet de congé sabbatique en Afrique du Sud et nous avons donc pu rejoindre ce pays fin août 2021 et plus particulièrement Cape Town.

Nous y sommes toujours: quel pays fabuleux où activités et découvertes sont extrêmement nombreuses.

Pour conclure, même si les contraintes étaient très fortes au départ, elles commencent maintenant à s’alléger et il est de plus en plus possible de re-voyager presque normalement, avec même un avantage: il y a pour l’instant bien moins de touristes qu’avant…

La petite famille baroudeuse

La Corse

Janvier 2020, des informations inquiétantes à propos d’un nouveau virus apparu en Chine circulent. Nous sommes alors très loin de nous imaginer à quel point ce virus va impacter nos vies professionnelles et personnelles encore plusieurs années après…

Février 2020, nous sommes à Bali. Les premières mesures de confinement et de restrictions sont déjà appliquées en Chine. Aucun touriste chinois, voilà qui inquiète les acteurs du tourisme à Bali. Et cela concerne beaucoup de monde. Du chauffeur à Ubud au guide improvisé dans un petit temple près d’Amed, tous pressentent les difficultés à venir.

Mars 2020, c’est le confinement. Nous avons de la chance, nous vivons dans une maison à la campagne, avec un jardin. Avec le recul, 2 ans après, on réalise comment notre façon de vivre a changé. Nous nous sommes recentrés sur la famille proche, nous avons doublé la surface du potager, nous ne commandons presque plus rien sur internet, nous prenons moins la voiture, nous cuisinons davantage…

Nos loisirs ont également évolué. Moins de restos, ciné, plus de sport nature et local et surtout des voyages qui se limitent à un périmètre beaucoup plus restreint. Alors que nous nous projetions sur des destinations comme Madagascar, le Sri Lanka ou la Floride, nous n’avons pas pris l’avion pendant 2 ans. Et les destinations étrangères se sont limitées à l’Europe, si accessibles en train (Londres par exemple).

Nous avons, avec bonheur, (re)découvert des régions de France : de la Lozère aux Alpes savoyardes, du lac de Gérardmer aux plages corses en passant par la Normandie, les calanques de Marseille ou encore Paris, nous avons admiré la richesse des paysages et du patrimoine de notre beau pays.

Le Covid nous a fait prendre conscience à quel point la vie en bonne santé est précieuse, nous nous soucions encore plus de celles de nos proches mais aussi de celle de la planète. Nous ne voyagerons plus de la même façon.

Plus que jamais, nous sommes convaincus et engagés pour voyager de façon plus responsable, ce qui signifie pour nous avoir un impact le plus minime possible sur l’endroit visité, les populations et sur l’environnement en général.

Pour nous, il y aura bien une vie d’après.

Domi et Titi autour du monde

Domi et Titi

Après un premier tour du monde en 2014-2015, notre retour à une vie routinière nous exaspère. Voyager est devenu une obsession. Alors, début 2021, en pleine pandémie, nous avons tout quitté pour bourlinguer en slowtourisme et en mode minimaliste dans une dizaine de pays d’Asie et d’Océanie, jusqu’en 2025.

Première étape, 75 jours à Dubaï en mode minimaliste. Seul impératif Covid, porter le masque partout. À Dubaï, tout était ouvert et grâce aux prix relativement bas faute de touristes, nous avons pu en profiter pleinement. S’offrir Dubaï à moindre coût, ça c’est fait!

En avril 2021, la majorité des pays d’Asie étant fermés aux touristes, comme 2e pays, la seule option était la Thaïlande. Rapidement, nous décrochons un visa senior, spécial Covid, d’une durée de 15 mois. Même dans nos rêves les plus fous, jamais nous n’en aurions espéré autant. Explorer lentement la Thaïlande, sans le tourisme de masse qu’on lui connaît, être seuls dans des lieux habituellement bondés, c’est juste unique.

On reste 1 mois par endroit, et là notre slow travel prend tout son sens.

En ville ou à la campagne, beaucoup de Thaïs nous remercient d’être là, car leur manque à gagner est énorme. Certains sont un peu craintifs, d’autres nous offrent à manger et à boire, d’autres nous prennent en photo. 

Oser, il fallait oser voyager pendant le Covid; alors que famille, collègues et amis nous avaient tous vivement déconseillé de partir. Mi-août, nous quitterons la Thaïlande, pour un autre pays d’Asie. Lequel ? Trop tôt pour le dire, toujours cause pandémie…

Abonnez-vous, il reste 4 ans de voyage :

Chris de Chrissandvoyage.com

Depuis l’arrivée du virus Covid dans nos vies, nous avons continué de voyager en famille afin de ne pas limiter nos vies à sa routine.

Aux premières apparitions du virus, nous étions en Laponie et nous étions loin d’imaginer ce qu’une pandémie impliquerait dans notre quotidien. Ce fut notre dernier voyage « sans contrainte » , sans masque, sans vaccin et sans la peur de tout annuler aux derniers moments.

Confinés pendant plusieurs semaines, puis enfin libérés, nous avons appris à vivre avec cette pandémie. Nos habitudes ont changé mais notre goût pour le voyage s’est accentué.

L’idée de se retrouver une nouvelle fois restreint dans nos déplacements, nous force à voyager plus souvent. Le plus difficile étant de nos jours à trouver des destinations conciliant nos critères d’avant Covid (paysage, culture, gastronomie..) et ceux d’aujourd’hui (accès facilité au pays, pas de test requis pour visiter…).

La liste de pays ou villes susceptibles d’être visités s’est amoindrie . Mais peu importe, on souhaite continuer de vivre comme avant ! Et dans ce contexte particulier, on apprécie d’autant plus nos voyages et nos moments passés en famille.

Du côté pratique, on fait d’avantages attention aux gestes barrières et aux conditions sanitaires pour voyager en toute sécurité mais sans vivre dans la psychose de se faire contaminer.

Charly Far Away

Lorsque le virus a fait son entrée en France, je rentrais tout juste de mon expatriation à Édimbourg. Un retour sous le signe de la frustration, renforcée par les confinements successifs. Je m’étais habituée aux poumons remplis d’un air de liberté, aux yeux brillants devant les grands espaces écossais, au vent du large soufflant dans mes cheveux. Comme beaucoup, je n’étais pas du tout prête à rester enfermer dans un appartement et à signer des attestations de sortie.

Et puis la situation s’est progressivement améliorée, et il est devenu possible de voyager en France. Les voyageurs confirmeront : pour beaucoup d’étrangers, la France est le plus beau pays du monde. Alors, un peu à contre cœur au début, j’ai cherché de nouvelles escapades, juste ici, sous mon nez. Et j’ai découvert des coins que j’avais jusque-là ignorés : les champs de lavande de Provence, le Cap Canaille, les randonnées de Chartreuse et les vignes de Bourgogne, ou encore de beaux villages typiques de nos régions. J’ai planifié, lu, appris tant de choses, comme  je l’aurais fait à l’étranger. J’ai redécouvert la France avec des yeux de touriste émerveillée.

Puis les frontières se sont rouvertes et, contrairement à ce que j’avais imaginé, je n’ai pas ressenti ce besoin impérieux de me précipiter à l’étranger. J’ai préféré profiter de la famille que je n’avais pas vu depuis longtemps, poursuivre mes petites découvertes locales.

Je suis finalement partie une dizaine de jours en Irlande en automne 2021, pour m’apercevoir que mes habitudes de voyage avaient bel et bien changé. Un itinéraire plus tranquille, qui laisse davantage de place à la culture locale, à l’imprévu et aux rencontres. Un mode de voyage qui me plaît d’autant plus qu’il est particulièrement en accord avec mes convictions environnementales.

Nicolas du blog Carnets Voyages

Comme pour tous les amoureux des voyages, la crise du Covid a mis dans un premier temps un coup d’arrêt à notre passion. Difficile d’envisager un départ quand la plupart des pays étaient fermés aux touristes. Puis petit à petit quand le ciel des restrictions s’est dégagé nous avons commencé à envisager de nouveaux voyages. Nous avons tout de suite rayé la possibilité de prendre l’avion. Les vols étaient régulièrement annulés et les destinations lointaines toujours inaccessibles.

L’idée était plutôt de partir en voiture en mode road trip (le type de voyage que nous aimons tout particulièrement) pour découvrir les environs de chez nous. Car finalement cette crise du Covid nous a incité à voyager plus local, en privilégiant les voyages de courtes distances plutôt que les longs courriers comme nous faisions avant.

A force de parcourir les 4 coins du monde, on s’est aperçu qu’on n’avait jamais été sur des destinations proches, pourtant pleines d’atouts.

Notre premier voyage post-confinement fût un superbe road trip dans les Dolomites en Italie. Habitant proche de la frontière et étant un couple binational nous sommes beaucoup allés en Italie ces deux dernières années. D’ailleurs notre dernier voyage est un week-end à Rome où nous sommes allés en voiture (toujours pour ne pas prendre l’avion).

Nous n’avons pas arrêté de voyager depuis le Covid, mais nous privilégions les séjours courts et accessibles en voiture depuis chez nous.

Bon je ne vais pas vous cacher que les longs voyages nous manquent un peu quand même, et maintenant que la situation semble s’améliorer nous commençons à penser à des destinations lointaines.

Sophie du blog les carnets de route de Sophie

Que ce soit en Australie, en Nouvelle Zélande, au Canada ou aux État Unis, voyager au bout du monde était pour moi d’une facilité déconcertante. Découvrir des villes cosmopolites, rencontrer de nouvelles personnes, avoir des échanges enrichissants étaient mon quotidien.

 Et puis la COVID est arrivée. Les frontières internationales se referment et voyager loin devient impossible ou très compliqué avec les restrictions qui changent quotidiennement.

 Alors, je change mes habitudes et j’arrête de prendre systématiquement l’avion. Je privilégie les destinations proches de chez moi. Et je découvre un pays frontalier de la France qui est la Suisse.

 Je tombe sous le charme des paysages suisses incroyables où la nature est reine. Ainsi, j’ai découvert de magnifiques panoramas montagneux. J’ai ainsi passé de merveilleux séjours dans les cantons de Vaud et du Valais avec notamment les impressionnants Jungfrau et Schilthorn. J’ai aussi découvert la gastronomie suisse avec mon excursion à Gruyères qui fait partie des plus belles journées que j’ai pu passer en Suisse.

 Je voyage plus lentement et je profite plus des instants présents. Avant la pandémie, je n’aurais jamais passé heures, voire des journées au bord d’un lac. Tous mes séjours étaient organisés, en amont, presque à la minute près. Alors qu’aujourd’hui, je laisse place aux surprises dans mes voyages. Ainsi, par exemple, aujourd’hui, j’aime aller à Genève et me poser au bord du lac Léman juste pour admirer le paysage.

Cette pandémie m’aura permis de réaliser que voyager est une chance et non un acquis.

Les Aventures d’Arthur et Thibaut

Nous sommes une famille de 4, avec 2 garçons pleins d’énergie ! Nos voyages ont toujours été tournés vers des destinations nature, fuyant les foules, avec un rythme plutôt lent. Il y a maintenant 15 ans, nous avons d’ailleurs choisi notre lieu de vie, Albertville en Savoie, pour la montagne et toutes les activités possibles dans le territoire Savoie Mont Blanc ! Ainsi nous profitions déjà un maximum proche de chez nous lors des week-end, et nous partions en général 2 fois par an à l’étranger pour nos vacances.

Le gros changement que la pandémie nous a fait faire : l’achat d’un van !

Les confinements nous ont laissé le temps de nous pencher sur la question et de nous demander si cela nous conviendrait. Nous avons aussi pu en louer un pour tester plus facilement, car nous avons pu en louer un d’une semaine sur l’autre.

Sans le COVID, nous n’aurions jamais eu l’anticipation nécessaire à la location et je pense que l’on n’en aurait pas !

Ainsi, désormais nous partons beaucoup plus sans préparation en choisissant notre destination au dernier moment.

En 2020, nous sommes partis en Italie, en Sardaigne et dans les dolomites (donc à l’étranger malgré tout), car les conditions sanitaires étaient ok. Le choix s’est fait une semaine avant ! Les gorges du Tarn, l’Hérault, la Bretagne pour 2021. Nous avons la chance d’être dans une région qui regorge de coins splendides alors nous avons l’embarras du choix désormais ! 

Progressivement, nous reprendrons les voyages plus lointains (avec avion), mais les contraintes d’anticipation nécessaires à ce type de voyage sont de plus en plus dures à accepter. La facilité du voyage en van va souvent l’emporter !

Mais l’attrait de nouveaux paysages et le dépaysement de l’étranger va nous faire reprendre nos voyages plus lointains. Cet été, nous partons en Suède, boostés par notre participation à un événement sportif là-bas.

L’envie est toujours là et cela redonne des idées pour la suite !  

Elen, du blog Voyager Connecté

Bien que la crise sanitaire liée au Covid-19 ait grandement complexifié nos escapades en France et à l’étranger, l’envie de partir voyager n’en a pas été freinée pour autant. Une fois le premier confinement passé, un seul mot d’ordre pour reprendre la route : S’ADAPTER ! 

Comment ? Et bien en partant aux Antilles françaises en plein couvre-feu par exemple (de toute façon il fait nuit passé 18h sur place),partir au ski sans remontées mécaniques (c’est finalement une véritable opportunité de découvrir un autre visage d’un séjour à la montagne) ou bien encore de découvrir la République Dominicaine parce que c’est un des seuls pays accessibles en dehors de l’Europe… 

Pour ainsi dire, j’ai même trouvé des avantages à partir voyager pendant cette crise sanitaire : des prix cassés en termes d’hôtellerie et de transports aériens, des destinations normalement très prisées vidées de leurs touristes (pour ne pas citer Santorin durant l’été 2020 par exemple) …! 

Par ailleurs, j’ai également fait le choix de me faire vacciner le plus tôt possible également dans le but de multiplier les possibilités d’escapades, en Europe ou ailleurs. Un choix que je n’ai pas regretté et qui m’a permis de voir du pays malgré les pics épidémiques.

Vous l’aurez compris, avec un peu d’adaptation quand au déroulé d’un voyage, sachez qu’il est tout de même possible de partir découvrir le monde lorsqu’on décide de lâcher prise et prendre les choses du bon côté !

Olivia du blog La fille de l’encre

Plus que jamais, je privilégie le tourisme de proximité.

J’ai eu de la chance, juste avant la crise du Covid, de vivre 15 magnifiques journées au Maroc, dans un roadtrip merveilleux qui m’a permis de patienter durant les périodes de confinement et de restrictions.

Depuis, bien évidemment, j’ai repris les vagabondages mais avec beaucoup de prudence. La France est toujours mon terrain de jeu favori, c’était le cas déjà avant la pandémie.

J’ai la chance de vivre dans une région ou beaucoup rêve de venir en vacances, la Provence ! Entre la Camargue, les calanques marseillaises et le Mont Ventoux, je ne risque pas de m’ennuyer.

Nous avons renoué avec les départs hors de France en famille timidement l’été dernier avec notre destination préférée, l’Italie. Nous avions très envie de repartir en Sardaigne mais la situation et la façon dont les italiens ont traité les touristes positifs au Covid en Sicile, ont calmé nos ardeurs.

Ainsi, nous avons privilégié une région que nous pouvions rejoindre en voiture, le Piémont. C’était plus rassurant en cas de tests positifs. Et nous avons passé des vacances géniales.

Cet été, rebelote, nous repartons en Italie. Là encore, une destination accessible en voiture, ce sera la Ligurie.

Je commence à avoir envie de repartir plus loin – je rêve toujours de La Réunion, de la Guadeloupe mais je reste prudente et pas seulement à cause du Covid.

Inflation, augmentation des prix de l’essence, de l’énergie, des produits agricoles, crise climatique … tout nous incite à ne pas nous emballer pour des destinations lointaines. Heureusement sans frustration !

Déjà, nous n’oublions jamais que nous sommes privilégiés de pouvoir nous offrir des voyages et il nous reste énormément à découvrir en France et en Italie 🙂

Moran de Rencontre le monde

Covid 19 Moran
Confinement à l’Australienne

Lorsque l’on entend parler du Covid pour la première fois, nous sommes en train de ramasser des cerises à Roxburgh sur l’île du sud de la Nouvelle-Zélande. La frontière néo-zélandaise sera fermée à tous les avions arrivant de Chine bientôt. C’est fou mais c’est loin la Chine…


Quelques mois plus tard, nous sommes en train de nous promener dans les rues de Wellington, la capitale néo-zélandaise. En Europe, et particulièrement l’Italie, sont en proie au Covid. C’est fou mais c’est loin l’Europe.


Quelques jours plus tard, alors que le Covid commence à arriver en Nouvelle-Zélande, la première ministre annonce 6 semaines (puis 8) de confinement. Beaucoup de backpackers s’envolent. C’est fou, mais ça arrive ici aussi.

Et depuis ?

Deux ans que nous voyageons entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie !

D’abord en Nouvelle-Zélande où le Covid ne réussissait pas à entrer. Nous allons à des concerts, des festivals, travaillons dans une station de ski… C’est fou, mais c’est loin à nouveau le Covid.

Puis nous arrivons en Australie, le Covid est présent ici, il débordera même certains hôpitaux. Mais nous pouvons continuer de voyager, souvent même d’aller boire un verre dans un bar. Parfois les frontières entre les états se ferment, mais jamais quand nous souhaitons les franchir.


Alors avons nous eu de la chance ou avons nous fait les bons choix ? Impossible à dire.

Ce qui est sûr c’est que nous n’avons jamais autant voyagé que pendant le Covid, nous étions sur la route à 100%.

Dans une semaine nous rentrons en Europe, difficile d’imaginer ce que certains ont pu vivre ici.

Ce que je sais, c’est que pour le nous le Covid a changé notre voyage :

  • Nous avons passé deux mois avec une famille néo-zélandaise qui est devenu presque de la famille
  • Nous avons visité ces pays avec un nombre de touristes incroyablement bas
  • Nous avons aidé des fermiers qui ne réussissaient plus à trouver de main d’œuvre.

Alors oui, le Covid est une plaie mais au niveau du voyage c’est aussi un rappel à l’ordre. Car tout est si facile pour nous avec nos passeports d’occidentaux, on pense que l’on peut voyager comme et quand on le veut.

Mais cela peut vite changer et les frontières peuvent vite se fermer et alors il faut ré-apprendre à improviser en voyage et rester ouvert à l’imprévu.

Notre journal de confinement en Nouvelle Zélande pour les curieux.

Lise de Making the Road

Depuis la pandémie de la Covid 19, j’ai continué à voyager sauf pendant les périodes de confinements. Je me suis adaptée aux différentes règles sanitaires des pays. J’ai toujours eu une démarche souple dans l’organisation de mes voyages sans jamais réserver longtemps à l’avance mes billets ou hôtels. Ayant une double nationalité, je pouvais quand même me déplacer avec mon autre passeport.

Juste après les confinements, lorsque les déplacements étaient limités à quelques kilomètres autour de ma ville, en l’occurrence Marseille, j’en ai profité pour re découvrir ma région Provence Alpes Cote d’Azur, avec des randonnées, des road trip en Provence et des séjours Nature.

Mon travail me permet également de me déplacer souvent aussi. Puis, je suis partie plutôt en Europe, par exemple en Suisse, au Danemark, en Italie et l’été dernier je suis partie au Mexique, c’était le premier voyage hors d’Europe. J’ai trouvé mes voyages plutôt très agréables car il y avait très peu d’autres voyageurs sur les sites touristiques.

Actuellement je ne me pose plus trop de questions, je voyage quand j’en ai envie tout en m’adaptant aux différentes conditions des destinations. Je regarde aussi là ou les voyages sont autorisés et je choisi une destination en fonction.

La pandémie de Covid, demande une adaptation et une souplesse dans le voyage, les règles peuvent changés au dernier moment, certains lieux ou régions sont fermés ou avec des restrictions. J’ai pris l’habitude de prendre pour les transports des compagnies avec des conditions d’annulation simple et une assurance de voyage qui couvre également le rapatriement lié à la COVID, cela à évidement un coût mais offre plus de sérénité.

Conclusion provisoire sur le Covid et les voyages

Comme vous avez pu le lire, il y a autant de façons de réagir que de personnalités. En découvrant leurs textes, j’ai pensé que même si la prudence devait être de mise, elle ne devait pas m’empêcher de vivre et de voyager, que ce oit près de chez moi ou pus loin.

Bien sûr, ce n’est pas du jour au lendemain que je vais retrouver mon insouciance mais j’y travaille. Bientôt, je reprendrais l’avion. Enfin… je crois.

Et vous alors, comment faites-vous pour vos projets de voyage ? Pensez à noter vos commentaires en dessous. Je suis curieuse de les découvrir.

Solange

Solange

Seniors, les voyages continuent. Nous avons l'âge de nos rêves. Le temps nous appartient et nos voyages s'étirent à notre gré

1 commentaire

  1. […] d’un court séjour, je ne résiste pas à ramener un souvenir concret : le COVID. Arrêt brutal des séances et épuisement à la clé. Humeur dans les […]

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